Il pleut. Cela revient pour nous à un jour de chômage
technique, ou autrement dit, un jour de repos. Dans ces conditions (ndlr une
chambre à roulette de 3 m carré et une pièce commune pour dix personnes), la
question se pose alors assez vite comme une nécessité : Qu'est-ce qu'on fait ?
La réponse du jour sera d'aller voir un film à Napier: "Son of a
lion". L'histoire d'un gamin afghan de douze ans qui, dans un pays où il
est interdit d'écouter de la musique, regarder des films ou boire de l'alcool,
se voit confier par son père réparateur de kalachnikovs, la tâche primordiale
d'apporter le shit à son grand-père. Comme quoi, les us et les coutumes, le
bien le mal, les interdits et les moyens légaux de se détendre après une journée
de labeur sont vraiment fonction d’une construction toute culturelle et
différente chez les uns ou les autres…
samedi 28 février 2009
vendredi 27 février 2009
May the pomme be with you!
Vendredi. Sixième jour de picking et les premiers abandons. Deux allemandes qui logeaient à quelques kilomètres de là ont disparut. Gaston et Camilla, si fière et courageux aux premières secondes de l'aventure nous quittent après deux bins lamentablement remplis en quatre heures. Le poids des escabeaux, le choc de la journée de boulot.
Erin se plaint du manque de rendement de son équipe de cueilleur. Il fait intervenir une troupe de mercenaires. De indonésiens. Ce sont des tueurs. Ils cueillent comme des machines, jusqu'à la nuit, jusqu'à ne plus en pouvoir. Leur motivation ne sont pas les mêmes. Et l'éthique de Te Koha s'arrange avec le factuel. La pomme, si choyé pendant toute une saison, est un enfant gâté. Elle n'attend pas. Une fois mûre, doit être cueilli sans plus tardé. Cette pomme, fille de le biodynamie, aromatisée à la bouse de vache et à la corne pillée, cette petite pomme vaut de l'or, mais Nousdeux ne se rendent pas encore compte. Ils vivent ces heures de relative douceur concentrer sur les marches de leur escabeau et sur la vie sociale qui, en anglais prend des formes qui déjà, peuvent être effrayante pour qui saurait regarder derrière les faux-semblants.
En attendant, l'équipe de saisonnier s'étoffent encore, Peter et Joris, Baptiste et François, Gaston et Camilla...
Erin se plaint du manque de rendement de son équipe de cueilleur. Il fait intervenir une troupe de mercenaires. De indonésiens. Ce sont des tueurs. Ils cueillent comme des machines, jusqu'à la nuit, jusqu'à ne plus en pouvoir. Leur motivation ne sont pas les mêmes. Et l'éthique de Te Koha s'arrange avec le factuel. La pomme, si choyé pendant toute une saison, est un enfant gâté. Elle n'attend pas. Une fois mûre, doit être cueilli sans plus tardé. Cette pomme, fille de le biodynamie, aromatisée à la bouse de vache et à la corne pillée, cette petite pomme vaut de l'or, mais Nousdeux ne se rendent pas encore compte. Ils vivent ces heures de relative douceur concentrer sur les marches de leur escabeau et sur la vie sociale qui, en anglais prend des formes qui déjà, peuvent être effrayante pour qui saurait regarder derrière les faux-semblants.
En attendant, l'équipe de saisonnier s'étoffent encore, Peter et Joris, Baptiste et François, Gaston et Camilla...
mercredi 25 février 2009
En douceur
Jeudi. Petit comité à Te koha pour ce début de
semaine. Nous attendons toujours les tchèques et les vanneux sont logés à
Hedges, l'autre verger. Bruce est de retour également. Toujours aussi
mystérieux et disparait aussitôt la journée terminée pour ne réapparaitre qu'à
la tombée de la nuit.
De notre proposition, nous rétablissons le community
cooking. Cuisine à deux et vaisselle à deux. Nous sommes donc six à demeure à
Te koha. Tout est calme. Pavel et Irka arrivent ce soir. Nous préparons des
crêpes pour tout le monde. Courtoise cohabitation, empreinte de sages
discussions, de sages enfants... Il fait encore beau et nous pouvons restés le
soir à contempler les étoiles.
Nous
savourons ce début de saison tranquille, calme avant la tempête.
dimanche 22 février 2009
La symphonie des escabeaux
Dimanche. La symphonie des escabeaux débute. Retour à
la réalité pécuniaire. Douce et amusante sous le soleil de février. C'est
l'échauffement, le sourire aux lèvres avec la désinvolture des premiers jours,
sous la tyrannie relaxante d'un Smithy. Ou quand votre chef est un surfeur
onomatopéique. Pas grand-chose à redire pour l'instant. Juste avant le briefing
du boss. On voit arrivé au compte-goutte une partie de l'équipe qui loge
ailleurs. Très peu de néozélandais, un couple à vrai dire. On prend
connaissance de ce qui nous attend. On écoute. On spécule. L'année dernière
parait-il, les cueilleurs sont restés plus de trois semaines sans un seul jours
de repos. La Royal Gala n'attend pas. Alors, l'escabeau se fait le prolongement
de tous vos membres, la pomme votre raison d'être, le prix de la bin la carotte
du voyageur. Besoin de dollars, d'or noir, denrée pétrolifère absconse, volonté
de mouvement, d'annihilation d'une sédentarité insupportable. Nous ne le savons
pas encore, mais nous sommes partis pour neuf semaines de vie intense qui
creuseront un profond sillon dans notre vision de l'humain, de la vie en
société, de nousdeux... Mais nous n'en sommes pas encore là.
Échauffement
donc. Première soirée au sein d'un groupe qui se forme, qui se cherche. Un
chilien et une galloise qui partirons bientôt, deux flamands nous rejoindront
plus tard...
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