Dimanche. La symphonie des escabeaux débute. Retour à
la réalité pécuniaire. Douce et amusante sous le soleil de février. C'est
l'échauffement, le sourire aux lèvres avec la désinvolture des premiers jours,
sous la tyrannie relaxante d'un Smithy. Ou quand votre chef est un surfeur
onomatopéique. Pas grand-chose à redire pour l'instant. Juste avant le briefing
du boss. On voit arrivé au compte-goutte une partie de l'équipe qui loge
ailleurs. Très peu de néozélandais, un couple à vrai dire. On prend
connaissance de ce qui nous attend. On écoute. On spécule. L'année dernière
parait-il, les cueilleurs sont restés plus de trois semaines sans un seul jours
de repos. La Royal Gala n'attend pas. Alors, l'escabeau se fait le prolongement
de tous vos membres, la pomme votre raison d'être, le prix de la bin la carotte
du voyageur. Besoin de dollars, d'or noir, denrée pétrolifère absconse, volonté
de mouvement, d'annihilation d'une sédentarité insupportable. Nous ne le savons
pas encore, mais nous sommes partis pour neuf semaines de vie intense qui
creuseront un profond sillon dans notre vision de l'humain, de la vie en
société, de nousdeux... Mais nous n'en sommes pas encore là.
Échauffement
donc. Première soirée au sein d'un groupe qui se forme, qui se cherche. Un
chilien et une galloise qui partirons bientôt, deux flamands nous rejoindront
plus tard...
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