samedi 22 novembre 2008

Theres a natural mystic blowing through the air...


Nous débarquons à Hastings samedi en début de soirée. Clare et Richard sont venus nous chercher à la descente du bus. Nous ne sommes pas les derniers arrivés mais presque. Nous déboulons dans la cuisine où sont réunis pas loin de 6 personnes. Présentations éclaires, sourires de circonstance, nousdeux crispés comme au premier noël dans la belle famille...
On s'échappe le plus vite possible pour prendre possession de notre chambre. Plus qu'une caravane de libre, la plus pourrie à première vue. Club privé pour araignées fileuses, poussière de grenier et odeur typique de vieille caravane. On fait un peu la gueule. Ce n'est pourtant pas notre première arrivée dans une baraque à l'hygiène douteuse et bondée d'anglophones, mais c'est toujours aussi violent. On s'imagine déjà pauser réclamation. On se fait un petit film l'histoire de parler pour rien dire juste avant que l'on ne vienne frapper à la porte. Une tête blonde se profile dans l'entrebâillement. Angel, française, tout petit bout de femme, elle aussi complètement paumée là au milieu. Elle ne parle pas anglais. On sent que notre présence est comme une bouée de sauvetage au milieu de l'océan. T'es pas sauvé pour autant mais au moins, t'as plus à nager...
On profite de notre petite discussion pour relativiser et pour reprendre notre souffle.

Arrive Pierre, ami de Angel. Escogriffe qui pour le coup déboule sur un vélo. Il nous explique qu'ils en avaient marre de bouffer des pâtes et qu'il a tenté une sortie vers la ville la plus proche à la recherche de quelques provisions. Les pneus dégonflés du vélo trop petit, l'absence complète de lumière et surtout une méconnaissance absolue des lieux l'auront sagement fait rebrousser chemin. Broucouille comme un bouchonois l'ami Pierre.
Nous regagnons la cuisine.
On se prépare une gamelle vite fait pendant que l'assemblée se marre devant la télé. "Braquage à l'Italienne" et pubs toutes les dix minutes. On rigole aussi, un peu jaune. Nous nous rassurons en nous disant que ce n'est que le premier soir, que les présentations n'ont pas encore réellement été faites et que si tout le monde se retrouve scotché à la gobneuronne, c'est seulement la faute à l'introversion de chacun. Les pâtes au thon (menu miracle qui nous suit dans nos traversées de déserts depuis un petit moment déjà) ingurgitées, la petite vaisselle à sécher, empiler sur celles des autres, nous partons nous fumer une cigarette et faire un premier tour, nocturne, du verger.
Première soirée quelque peu étrange, mais malgré tout, nous avons le pressentiment que tout va bien se passer. The natural mystic blowing throug the air probalby...

mardi 18 novembre 2008

Auckland

Auckland donc.

Soit notre premier contact avec le pays. Première impression, jusque-là non démentie, la majeure partie de la population, quelle que soit son origine, la couleur de son turban ou la saveur de sa cuisine, est cool. Relax est le néo-zélandais. Loin, très loin de la première impression qui nous avait complètement flippée en arrivant à Vancouver. Petite nuance, grande importance. Nousdeuxlabas commencent à avoir une certaine habitude du dépaysement et des arrivées en tout genre. Néanmoins, une question se pose comme un petit bout d'inquiétude. Allons-nous être capables de prendre les ronds-points dans le mauvais sens...
Auckand donc.
Que dire. Nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour visiter des villes. Trois jours suffiront amplement. Deux objectifs cependant. Prendre du bon temps et trouver une voiture. Le premier objectif est atteint grâce au soleil généreux et aux sushi retrouvés. Le second est un échec. Les organismes soient disant sympas et pratiques de vente de voiture aux backpackers que nous sommes (indépendamment de notre volonté) sont de parfais attrape nigaud. On ne la fait pas au MCI Nono.


Auckland pendant trois jours et puis le bus pendant 7 heures direction Hawke's bay, Hastings, Te Koha.

lundi 17 novembre 2008

Yahou!

Que dire? Putain mais que dire? Je vous jure que je m'arrache les cheveux devant cet écran depuis deux semaines mais rien à faire, rien ne va. Les phrases s'échappent, les mots se barrent, les syllabes se faufilent entre mes phalanges et tout ce petit monde se rassemble à l'écran pour me faire un pied de nez des plus agaçants. De plus, le professeur intégré étourdi me nargue tous les dix mots en surlignant grassement mon inaptitude à orthographier. Je n'ose pas me dire qu'il se moque des problèmes grammaticaux. Je patauge dans un marasme gluant d'idées sordides et de rhétoriques suffocantes depuis que j'ai repris le chemin de cette entreprise périlleuse qu'est la rédaction précédent la publication sur internet de notre vie, hmmffff....
Vous vous dites sûrement, quelle belle introduction optimiste et guillerette qui donne tout plein d'envie, de bonheur et de joie de vivre à nos petits lecteurs impatients de savoir dans quel bourbier nous sommes encore aller nous empêtrer jusqu'aux genoux, hiboux, cailloux, joujoux.
Sachez brave gens qu'il n'en est rien et que, pour le moment, nous pouvons candidement déclarer que tout va bien dans le meilleur des mondes. Notre première impression est largement positive et se situe bien au-delà de ce que nous n'avions osé espérer. Nouveau pays, nouvelles rencontres, nouvelles façons de faire, nouveau ciel étoilé, nouveaux oiseaux, nouveaux arbres, nouvel accent...
Alors voilà, une fois introduit, le plus dur est fait, le blog est lancé et le lien entre vous et nous pourra désormais être entretenu. Mais n'oubliez pas, un ou deux petits mots de votre part nous font à chaque fois un seul mais immense plaisir et n'hésitez pas à correspondre avec nous par boites e-mail interposées pour un peu plus d'intimité. Et quand même, quand on y pense, New Zealand.